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Rafael Nadal
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Nadal sur l’impact de Sinner et Alcaraz sur le circuit ATP : “Les choses n’ont pas tellement changé” Depuis son retour à Barcelone la semaine dernière, Rafael Nadal attire tous les regards. Vainqueur facile de Darwin Blanch (6-1, 6-0), il s’apprête à affronter Alex De Minaur au deuxième tour à Madrid (ce samedi, pas avant 16h). Avant d’essayer de prendre sur l’Australien, le roi de la terre battue a fait un tour en conférence de presse. Questionné sur l’éclosion de Jannik Sinner et Carlos Alcaraz, l’Espagnol n’a pas l’impression que le circuit ait tant changé que cela : “Bien sûr, ce sont des joueurs extraordinaires, mais en même temps, [...], Novak Djokovic a gagné trois tournois du Grand Chelem et a joué la finale du quatrième. Je veux dire qu’il est de ma génération. Alors bien sûr, les jeunes font des choses extraordinaires. Mais d’un autre côté, un joueur de ma génération et d’un niveau similaire au mien, un peu meilleur en termes de chiffres mais similaire au niveau auquel nous avons joué pendant une longue période, a toujours beaucoup de succès. Cela signifie donc que le tennis a de nouveaux champions extraordinaires, mais qu’en même temps, les choses n’ont pas tellement changé.”
Carlos Moya s’attend à un bon Nadal face à De Minaur: “Au sein de l’équipe, nous sommes plus confiants” La communication du camp Nadal est de plus en plus étrange. Alors que Rafa avait avoué qu’il serait surpris de gagner face à De Minaur, son entraîneur, Carlos Moya, a tenu un tout autre discours. Lors d’un rapide passage sur la chaîne Twitch du tournoi de Madrid, Moya a expliqué que, selon lui, il fallait s’attendre à un tout autre match que celui proposé à Barcelone. Affichant une confiance assez surprenante au vu de la communication actuelle, il a ainsi déclaré : “Contre De Minaur, nous verrons un Rafa différent. À Barcelone, je ne l’ai pas vu prêt à affronter un adversaire comme Alex. Je pense que nous verrons un Rafa qui a passé 8 jours de plus à travailler et que chaque minute qu’il passe sur le court est une minute d’amélioration. Je pense que demain, nous pourrons voir un match plus serré que l’autre jour. Je ne sais pas s’il gagnera, mais au sein de l’équipe, nous sommes plus confiants sur ce que nous pourrons voir. Ce sera mieux que ce que nous avons vu la semaine dernière.” Le flou reste donc total sur le véritable état de forme de Rafa. Que doit-on en penser ? Nadal fait-il de la langue de bois ou Carlos Moya surestime-t-il son poulain ? Réponse sur le Court Manolo Santana ce samedi !
Avant de retrouver De Minaur, Nadal ne fanfaronne pas : “Je serais surpris de gagner samedi” Large vainqueur au premier tour (6-1, 6-0 face à Darwin Blanch), Rafael Nadal préfère continuer à avancer masqué. Questionné sur ce premier match, il a préféré relativiser, insistant surtout sur son plaisir de jouer à Madrid : “J'ai joué contre un adversaire avec beaucoup de potentiel, promis à un grand avenir, mais qui a commis énormément d'erreurs, ça n'a duré qu'une heure. Ma perception ne change pas, je déciderai après Rome si je vais à Paris ou pas. Nous sommes encore à Madrid pour deux jours. C'est presque comme un cadeau. Je suis heureux d'avoir la possibilité d'être de nouveau sur le court. Cela signifie beaucoup pour moi d'être ici.” (propos relayés par L’Equipe). Après un premier tour très tranquille, c’est un défi bien plus grand qui l'attend ce samedi. En effet, à partir de 16h, Rafa sera de retour sur le Court Manolo Santana pour y défier son bourreau de Barcelone : Alex De Minaur. L’Australien, numéro 11 mondial, marche sur l’eau cette année. Auteur de sa meilleure saison en carrière, il est tout sauf un tendre. De Minaur semble avoir les nerfs suffisamment solides pour résister à la pression constante que va lui imposer un public forcément hostile. Interrogé sur ses retrouvailles, l’homme aux 14 sacres à Roland-Garros s’est montré pessimiste : “ Je serais surpris de gagner samedi. Pour moi, c'est l'occasion de me tester. À Barcelone (défaite 7-5, 6-1), je n'ai pu être compétitif qu'un seul set. Alex est un joueur coriace, qui essaie de te faire jouer un coup de plus à chaque fois. [... J'ai des jours meilleurs et des jours moins bons. Je vais jouer pour prendre du plaisir.” (propos relayés par l’Equipe). Le roi de la terre battue a également eu l'occasion de revenir sur son état de forme. Il s’est montré plutôt satisfait, expliquant avoir tiré des leçons de son retour manqué en janvier : "Il y a trois semaines, je ne savais pas si j'allais pouvoir jouer un match officiel. Et aujourd'hui, je joue pour la deuxième semaine d'affilée. [...] J'aurais aimé que ce qui m'arrive ces semaines-ci se produise en Australie, à Doha ou à Indian Wells. Je dois essayer de faire en sorte que ce qui s'est passé à Brisbane ne se reproduise pas. En Australie, j'ai forcé et ce qui est arrivé est arrivé, et c'était une erreur. Je m'étais préparé au maximum et je me sentais plus préparé qu'aujourd'hui.” (propos relayés par L’Equipe).
Un début de renaissance pour Shapovalov à Madrid ? C’est l’un des joueurs les plus talentueux de la planète. C’est peut-être aussi l’une des principales frustrations du tennis moderne. Denis Shapovalov, 25 ans, tente, cette année, un retour au sommet. Après un début de carrière tonitruant (demi-finaliste à Montréal 2017 en battant Rafael Nadal en huitième de finale), le Canadien a connu des hauts et des bas. En effet, depuis sa demi-finale à Wimbledon 2021, le gaucher ne se fait plus vraiment remarquer. De retour de blessure cette saison, Shapovalov n’a pas encore réussi à obtenir des résultats très satisfaisants. Avant d'arriver à Madrid, il n’avait pas gagné beaucoup de matchs (6 victoires en 15 matchs). Cela dit, la Caja Magica semble le relancer. Pas des plus à l’aise sur terre battue, la haute altitude si particulière à Madrid propose des conditions bien plus favorables au jeu de puncheur du Canadien. Après une première victoire face à Diaz Acosta, 47e mondial (6-4, 3-6, 6-3), le joueur de 25 ans a parfaitement enchaîné ce vendredi en s’imposant face au spécialiste de la surface Tomas Martin Etcheverry, 27e mondial (7-6, 6-3). Redescendu à la 132e place mondiale, Shapovalov pourrait même retrouver le top 100 mondial en cas de victoire au troisième tour (où il affrontera la vainqueur du match entre Alexander Zverev et Borna Coric).
Humbert surclasse Van de Zandschulp et rejoint le troisième tour à Madrid Avec le temps, Ugo Humbert a appris à apprivoiser la terre battue. Très friable sur la surface dans ses premières années, le Français gagne de plus en plus. Vainqueur de deux titres en challenger sur ocre en 2023, le numéro 15 mondial continue sa montée en puissance. Après un excellent tournoi de Monte-Carlo (battu en quart de finale par Casper Ruud), le numéro 1 français a parfaitement lancé son tournoi de Madrid. Opposé à Bottic Van de Zandschulp, le Messin s’est simplifié la vie. Vainqueur en seulement 1h18 de jeu, il a parfaitement profité des imprécisions de son adversaire pour se qualifier pour la suite du tournoi (6-3, 6-3). Au troisième tour, il affrontera le vainqueur du duel entre Jaume Munar et Jan-Lennard Struff. Un match qui s'annonce bien plus difficile. Affichant un ratio de victoire sur terre battue excellent depuis 2023 (au-dessus des 70%), Humbert ne pourrait-il pas être celui qui va faire rêver le public français à Roland-Garros ?
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