Ătre numĂ©ro 1, dans nâimporte quel sport ou domaine, câest lâaboutissement ultime. Câest ce dont je rĂȘvais quand jâĂ©tais enfant : gagner Wimbledon et devenir numĂ©ro 1 mondial.
Mais quand on y parvient, on dĂ©couvre une autre dimension : celle de devoir rester Ă ce niveau. Tout Ă coup, il ne sâagit plus de courir aprĂšs quelque chose, mais de le dĂ©fendre.
Câest un sentiment extraordinaire, bien sĂ»r, mais il vient aussi avec un certain poids. On veut garder cette position, on devient plus attentif, parfois trop. Tout devient une question de mentalitĂ© : comment continuer Ă avancer sans se laisser submerger.
Je pense quâil faut toujours garder en soi cette idĂ©e de progression, ce besoin de crĂ©er, de gagner encore, de faire partie de ceux qui poursuivent un objectif.
Parce que dĂšs que vous commencez Ă penser : âJe suis numĂ©ro 1, tout le monde veut ma placeâ, vous vous enfermez dans un stress et une pression dont vous nâavez pas besoin. »