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đŸ‡·đŸ‡ž « C’est quelque chose d’incroyable, bien sĂ»r, mais il y a aussi une forme de solitude. On se sent parfois comme un animal traquĂ©, et cela change la perception, la maniĂšre d’aborder les choses.

Être numĂ©ro 1, dans n’importe quel sport ou domaine, c’est l’aboutissement ultime. C’est ce dont je rĂȘvais quand j’étais enfant : gagner Wimbledon et devenir numĂ©ro 1 mondial.

Mais quand on y parvient, on dĂ©couvre une autre dimension : celle de devoir rester Ă  ce niveau. Tout Ă  coup, il ne s’agit plus de courir aprĂšs quelque chose, mais de le dĂ©fendre.

C’est un sentiment extraordinaire, bien sĂ»r, mais il vient aussi avec un certain poids. On veut garder cette position, on devient plus attentif, parfois trop. Tout devient une question de mentalitĂ© : comment continuer Ă  avancer sans se laisser submerger.

Je pense qu’il faut toujours garder en soi cette idĂ©e de progression, ce besoin de crĂ©er, de gagner encore, de faire partie de ceux qui poursuivent un objectif.

Parce que dĂšs que vous commencez Ă  penser : “Je suis numĂ©ro 1, tout le monde veut ma place”, vous vous enfermez dans un stress et une pression dont vous n’avez pas besoin. »

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RĂšgles Ă  respecter
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