Je repensais aux trois balles de match, je me demandais pourquoi je nâavais pas mieux servi ou mieux jouĂ© dans le cinquiĂšme set. Carlos a aussi trĂšs bien jouĂ©. Câest pourquoi jâai dĂ©cidĂ© de me rendre Ă Halle, mĂȘme si je nâĂ©tais pas Ă 100% sur le plan mental.
Ă Wimbledon, je mâentraĂźnais pendant des heures. Les sensations Ă©taient bonnes. Face Ă Grigor, je perdais et un petit miracle est arrivĂ©. Tu ne veux jamais gagner comme ça, mais câest ce qui sâest passĂ©. Je me suis demandĂ© si câĂ©tait un signe.
En demi-finale, jâai bien jouĂ© contre Novak et jâĂ©tais confiant par rapport Ă mon niveau de jeu en finale. CâĂ©tait tout de mĂȘme difficile en finale, jâavais un break (dans le premier set) et jâai perdu ensuite 6-4. Je pensais revivre la mĂȘme chose quâĂ Paris, mais jâai essayĂ© de comprendre que les choses allaient se passer diffĂ©remment. »